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Météo à Taipei

INDONESIE ET SES ILES

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Afin de ne pas heurter la sensibilité des plus jeunes (et moins jeunes), certaines étapes croustillantes seront volontairement éclipsées

Diaporamas

29 août 2006 2 29 /08 /août /2006 18:03
Nous voilà enfin arrivés à Jakarta après 24h de voyage … et là, première bonne nouvelle, nos sacs sont bien là et ça c’était pas gagné quand on sait que pour venir ici nous avons changé 3 fois d’avion. Une fois les différents points de contrôle passés et le VISA payé nous voici livrés à nous même à l’extérieur de l’aéroport…. « Bon Ludo on fait quoi maintenant ? On va où ? » « J’en sais rien moi… » « Bon si on se mettait dans un coin et qu’on lisait le guide du routard ? ».
Après avoir sélectionné 2-3 hôtels à pas plus de 4€ la nuit dans le quartier de Jalan Jaksa nous avons pris un bus public bondé dans lequel nous faisions un peu tâche debout avec nos gros sacs. C’est lors de ce premier trajet en bus que nous sommes tombés nez à nez avec le vrai visage de l’Indonésie. Le choc fut brutal. Tout au long de la route s’étendaient des quasi-bidonvilles, des milliers de maisons construites avec toute sorte de matériaux récupérés par ci par là. Tout autour de ces maisons de fortunes une immense décharge à ciel ouvert. Visiblement les Indonésiens n’ont aucun système de collecte des ordures. Les plus organisés d’entre eux se contentent d’entasser les déchets à un même endroit et de mettre le feu au tas lorsque l’odeur devient insupportable (peu importe ce qu’on brûle, aliments, sacs et bouteilles en plastique.. tout y passe, l’essentiel étant de faire de la place aux futurs déchets). La solution alternative est de jeter ces ordures dans les cours d’eau et rivières qui bordent la ville et dans lesquels on aperçoit parfois des enfants patauger. Ce tableau peut vous paraître un peu « cliché » mais c’est vraiment la première vision que vous aurez si vous vous rendez un jour à Jakarta.




Le quartier que nous avons choisit pour passer la nuit (Jalan Jaksa) est un quartier paisible et convivial avec des coqs, des poules et des chats qui traînent dans des courettes… à 2 pas des grattes-ciel de verre fumé de la « City ». C’est aussi le point de chute de la plupart des routards mais nous en avons croisé très peu étant donné que nous sommes parti hors saison. Après avoir refusé de dormir dans 2 hôtels miteux nous avons trouvé une chambre très bien (réservée aux occidentaux ou aux riches indonésiens vu le prix) où nous avons enfin pu poser notre sac et prendre une douche. Après cette petit pause détente nous sommes sortis faire un tour dans la ville et manger notre premier plat indonésien. Dans le petit restaurant modeste que nous avons choisit nous avons rencontré Benoît, un français d’une trentaine d’année arrivé 1 jour plus tôt de son Gers natal à Jakarta et bien décidé à retourner l’Indonésie en 3 semaines. Benoît, c’est avant tout une rencontre artistique… on a tout de suite senti qu’on était sur les mêmes ondes et c’est tout naturellement que nos chemins se sont recroisés plus tard sur notre tournée et que nous l’avons invité a partager la scène ensemble.. Benoît était ce soir là bien motivé pour sortir boire un verre dans un club du centre alors on s’est laissé entraîner. Après s’être adonné au sport national de la négociation avec un chauffeur de taxi ( « HOW MUUTCH MY FRRRIEND ??? » ) nous nous sommes rendu devant la boite que Benoît avait repéré dans le GdR mais celle-ci était fermée depuis à peu près 1 an. Le chauffeur a donc pris l’initiative de nous conduire à un autre club, beaucoup plus loin que le précédent et voilà comment nous nous sommes retrouvé le premier soir de notre arrivée dans un énorme bar à putes… Dans le club nous étions 5 mecs entourés d’une cinquantaine de filles en jupe courte nous dévorant des yeux… Trouvant la situation assez marrante mais l’endroit plutôt glauque nous avons pris notre conso puis repris le taxi pour l’hôtel. Le lendemain matin, après une bonne nuit de sommeil nous sommes parti à l’assaut de la capitale. Nous avons pris un bajaj pour nous rendre à la colonne Monas de la place Merdeka, seule véritable attraction de la ville. En Indonésie personne ne trouvera normal de vous voir marcher dans la rue. Chaque ville a son moyen de transport local (ici les bajajs), hors de question de marcher. Tous les 10m ont nous propose « transport ! », les taxis nous klaxonnent, bref la seule parade pour des touristes comme nous désireux d’évoluer dans la ville à notre rythme était de leur répliquer le fameux « jalan jalan » qui pourrait se traduire par « walking walking ». Dès qu’on leur disait ces 2 mots ils étaient mort de rire et nous laissaient tranquille.

 


NB : Les bajajs sont de petits tricycles à moteur, de couleur orange qui se caractérisent par leur état de décrépitude avancée et leur contribution démesurée à leur pollution ambiante. On en trouve partout à Jakarta (et seulement à Jakarta) et ils constituent le meilleur moyen de circuler car ils se faufilent partout dans la circulation. Tiens, en parlant de circulation, à ce niveau Jakarta est tout simplement démoniaque. Un flot continue de voitures, motocycle (des petits 125 qui ont bien la pèche), de bus et de bajajs se déversent dans les grandes artères de la ville tout au long de la journée. C’est vraiment impressionnant. Bien sûr, dans ce grand bordel ambiant on ne trouve aucune signalisation au sol ne serait ce que pour délimiter les voix, ni de feux… dans cette jungle c’est chacun pour sa peau, tout le monde se double dans tous les sens, se faufile etc… bref quelqu’un qui sait conduire à Jakarta peut conduire sans difficulté dans n’importe quelle partie du monde je pense.




Pour en revenir à la colonne Monas, il s’agit d’un monument sans grand intérêt. Placé au milieu de l’immense place Merdeka, elle symbolise du haut de ses 137m le combat du peuple Indonésie pour sa liberté. Ce monument national s’inspire d’un vieux symbole hindouiste, emblème de forme phallique représentant la vie et la fertilité. Pour la petite histoire les indonésiens l’ont surnommé « la dernière érection de Sukarno » (d’où les photos !).
On est donc monté en haut de cette tour pour quelques rupiahs d’où on a eu un panorama complet de la ville. Le problème est que cette ville est une des plus polluée du monde (aux heures de pointe c’est même difficile de marcher dans la rue sans masque) et du coup c’est surtout un gros nuage grisâtre que l’on peut contempler.


Voilà pour Jakarta. Bien décidé à quitter ce cauchemar urbain nous nous sommes rendus à la gare principale et avons acheté des billets pour partir en direction de Bandung, prochaine étape de notre tournée.

 

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